CAILLE MARINA

Lors de notre entretien, je prends connaissance de vos besoins et de votre demande. Ensemble, nous fixons le cadre que requiert la pratique des séances d’art-thérapie et nous décidons du mode de transmission auprès de l’ensemble de l’équipe pluri professionnelle. Je m’engage à vous transmettre un compte rendu de mes observations. Ce compte-rendu a pour objectif de rendre plus concret ce qui se passe au cœur des séances d’art-thérapie et favorise également le lien avec les différents acteurs du soin sans lesquels mon intervention ne trouverait pas tout son sens. Pour les structure de soins : dans la mesure du possible, il est bénéfique que je puisse assister à des réunions de synthèse afin d’entendre les difficultés des soignants, des enseignants et leur apporter un éclairage parfois différent sur les personnes prises en charge. Suite à cet entretien, j’établis et communique un devis adapté à la structure. Les ateliers d’art-thérapie au sein d’une entreprise s’inscrivent dans le cadre d’interventions ponctuelles ou régulières. En fonction de la demande et des objectifs émis, nous adoptons la stratégie la plus adéquate (séminaires, ateliers, proposition de consultation individuelle pour éviter des situations de crise et libérer la parole…). Faire appel à la créativité de chacun des membres d’une équipe répond à différents enjeux : créer du lien et favoriser l’intégration de nouveaux salariés ; optimiser la conscience et la cohésion de groupe ; prendre conscience de dysfonctionnements et réfléchir, élaborer ensemble des solutions adéquates ; travailler sur la notion de positionnement ; améliorer la communication (équilibre entre écoute et prise de parole) ; renouer avec l’esprit d’initiative afin de concevoir des stratégies innovantes. Nous nous rencontrons et suite à notre entretien, je vous communique un devis adapté à votre demande. Comme tout professionnel s’inscrivant dans le champ du soin, l’art-thérapeute est soumis aux règles du secret professionnel et au respect du code de déontologie de la profession. L’art-thérapeute s’engage sur le chemin de la supervision extérieure. L’art-thérapeute ne doit en aucun cas faire d’interprétation sauvage des productions et n’apporte aucun jugement esthétique car seuls comptent le processus créatif et le discours du patient qui en découle. Chaque séance est autonome. Un dispositif différent sera proposé à chacune d’entre elles. Le devenir de l’objet créé doit être abordé avec le patient. Dans le cadre d’une pratique curative du sujet, garder l’objet n’est pas souhaitable. En effet, le patient doit apprendre à se détacher, se libérer de ce qui fait nœud, souffrance. La production issue d’une séance ne peut donner lieu à une exposition. En effet, ce que le patient choisit de déposer dans cet objet est tout à fait personnel et doit rester dans l’intimité de la séance. Cependant les séances d’art-thérapie peuvent amener au sujet l’envie de s’inscrire dans une pratique artistique qui, elle, peut être exposée.